Village Pilote - Ensemble défendons les droits des enfants vulnérables

Revue de Presse Mars 2015

Revue de Presse Mars 2015

• 4 mars 2015
http://www.reussirbusiness.com/?p=6916

50 000 enfants mendiants au Sénégal

Un an jour pour jour que des Talibés périssaient dans un incendie à la Médina. Notre confrère Thomas Ayissi pose le débat autrement.
Les enfants mendiants communément appelés talibés se sont virtuellement invités à l’atelier précédant la remise du prix Nobel de la paix à la représentation sénégalaise de l’Union Européenne lors de la journée des droits humains le 10 décembre 2012 sur l’île de Gorée. Les questions principales étaient :

  • Que faire pour en finir avec la mendicité des enfants au Sénégal ?
  • Pourquoi des initiatives anti mendicité infantile ont échoué ? Faut-il interdire la mendicité des enfants au Sénégal ? A chaque camp, ses arguments Parmi la trentaine de participants réunis dans les locaux de l’institut de Gorée : certains ont estimé que les lois sont faites pour être appliquées. A ce titre, Marie Delphine Ndiaye, présidente de l’association des juristes Sénégalaises a rappelé la loi d’orientation sur l’éducation imposant la scolarisation jusqu’à 15 ans. Une autre femme, Salimata Gaye Diagne, directrice nationale de SOS village d’enfants a estimé qu’il faut abandonner certains aspects négatifs de la culture sénégalaise. Avis non partagé par Me Boukhounta Diallo qui a rappellé que la mendicité a des causes économiques. Selon l’avocat, plus le fossé entre riches et pauvres s’élargira, plus les familles les plus démunies vont envoyer leurs enfants mendier dans les rues de Dakar et de certains centres urbains sénégalais. Après avoir rappelé que 30% de ces enfants mendiants viennent de la Guinée Conakry et 30% du Mali, Me Boukhounta Diallo a convoqué les disparités économiques entre les 14 régions sénégalaises pour renforcer son argumentaire. Selon lui en Casamance où la terre est plus fertile, il n y a pratiquement pas de talibés. Toujours selon Me Diallo, les droits de l’homme peuvent être résumés en le droit à la sauvegarde de la dignité humaine. Ainsi, au lieu de combattre la mendicité, il faut s’attaquer à ses causes profondes qui sont économiques. Prenant la parole, Sadikh Niass, chargé de programme à la RADDHO (Rencontre Africaine pour la Défense des Droits Humains), a estimé que dans le cadre de la lutte contre la mendicité des enfants le gouvernement sénégalais a commis une erreur en élaborant la loi de 2005 : “inclure dans un même texte la lutte contre les migrations clandestines, l’interdiction de l’exploitation des enfants par la mendicité et l’interdiction de la traite des enfants a rendu la loi difficilement applicable”. Sadikh Niass plaide pour un texte plus réaliste, se focalisant par exemple sur la traite des enfants, concept plus facilement explicable aux des familles religieuses sénégalaises.

Talibé, un terme chargé à manier avec précaution

Continuant les échanges, les juristes, membres d’organisations non gouvernementales, représentants du ministère de l’Intérieur, de la Justice ont estimé que l’usage du mot “talibé” suscite immédiatement une levée de boucliers. Une loi protégeant les talibés est souvent perçue comme une attaque contre les fondamentaux de l’islam. Perception renforcée par le fait que dans des zones rurales, des écoles coraniques dispensent des enseignements aux talibés tout en respectant leur dignité humaine. Le daara de Coki dans la région de Louga qui a formé de nombreux cadres de l’administration sénégalaise est régulièrement cité en exemple même s’il manque cruellement de moyens financiers.
Toujours pour éviter d’utiliser le mot talibé, Isabelle de Guillebon, directrice du samu social
Sénégal a proposé de rédiger de lois contre l’exploitation économique des enfants. Selon Isabelle de Guillebon, un texte insistant sur ces mots aurait plus d’alliés dans la population sénégalaise.
L’urgence de la définition d’un cadre juridique régissant l’enseignement coranique a aussi maintes fois été évoquée. Selon plusieurs intervenants dont la pensée a été résumée par le modérateur
Victor Madeira Dos Santos, conseiller politique auprès de la délégation de l’Union Européenne en République du Sénégal, le législateur doit fixer un cahier des charges précis et délivrer des agréments. Ainsi chaque parent désirant envoyer son enfant dans une école coranique pourra vérifier si le daara choisi respecte la loi.

L’Union Européenne dans une singulière posture

Interpellée sur ce qui semble être une bataille entre des sénégalais soucieux de leurs valeurs culturelles et ancestrales et la pression moderniste et humaniste de l’Union Européenne, Dominique Dellicour, ambassadeur et chef de délégation de l’Union Européenne a affirmé que personne ne dicte ses positions. Selon la diplomate, le partenariat entre le Sénégal et l’Union Européenne permet à chaque partie d’exploser ses positions et ses perceptions dans un esprit de dialogue, seul moyen de préserver
la paix.

Rappels lexicaux, historiques et contextuels

Le mot talibé vient de l’arabe “talib” littéralement celui qui cherche, celui qui demande. Le talibé est un enfant de 5 à 15 ans, confié à un maître coranique devant lui apprendre les bases de l’islam. Les écoles coraniques sont appelées daara au Sénégal. Elles ont entamé une mutation entre 1980 et 1990 à cause de la crise économique qui a provoqué un déplacement massif des populations vers les villes en général et la capitale Dakar en particulier. Conséquence selon respectivement le partenariat pour le retrait et la réinsertion des enfants de la rue (PARRER) et Human Rights Watch : entre 50 000 et
76 000 enfants mendient sur l’ensemble du territoire sénégalais.
Ces enfants vivent une situation proche de l’esclavage selon des médias internationaux tels RFI ou France 3 qui ont consacré des débats et des reportages au sort de ces talibés contraints de rapporter à leur enseignant parfois appelé marabout entre 0,75 et 1 € par jour dans un pays où plus de 46% de la population vit avec moins de 1.50 € par jour selon une étude de l’agence nationale de la statistique publiée mi 2012. Les talibés sont battus s’ils ne rapportent pas les sommes demandées. Ces enfants de 5 à 15 ans vivent à 20 ou 25 dans des pièces de 10 à 12 mètres carrés mal aérées dépourvues de sanitaires, d’électricité et d’eau courante. Le 31 mars 2012 une coalition d’organisations non gouvernementales dont anti slavery international a demandé au président Macky Sall “délever au rang de priorité la protection de ces 50 000 enfants contraints de mendier”.
La journée nationale du talibé a été crée en 1996 sur conseil de l’UNICEF. Lors de cette journée des consultations médicales, des repas et des activités récréatives sont offertes aux talibés par les ministères de l’Enfant, de l’Action Sociale et la centaine d’organisations non gouvernementales accueillant chacune entre 25 et 200 talibés ayant fui les coups de leurs maîtres. En 2005 le gouvernement sénégalais a promulgué une loi criminalisant le fait d’obliger d’autres personnes à mendier pour son propre profit financier. En 2010, sept maîtres coraniques ont été arrêtés en vertu de cette loi mais le gouvernement a dû reculer face à la désapprobation populaire. Il faut noter que donner l’aumône (10% de ses revenus) est une prescription islamique et que de nombreuses pratiques culturelles imposent de “donner pour recevoir”. La personne recherchant des faveurs ou une promotion doit au préalable, donner de l’argent, du mil, des bougies à des mendiants.
Il y a une contradiction apparente entre la majorité de la population adulte musulmane (95% des 12 millions de sénégalais) qui estime que mendier inculque des valeurs telles l’humilité et l’arsenal des lois protégeant l’enfant et inscrites dans la constitution dont le préambule : “affirme
- son adhésion à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 et aux instruments internationaux adoptés par l’Organisation des Nations Unies et l’Organisation de l’Unité Africaine, notamment la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes du 18 décembre 1979, la Convention relative aux Droits de l’ Enfant du 20 novembre 1989 et la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples du 27 juin 1981.”

Par Thomas AYISSI

4 mars 2015
http://www.gfm.sn/an-ii-de-la-mort-des-8-talibes-dans-lincendie-de-la-medina-mille-promesses-zero-effet/

AN II DE LA MORT DES 8 TALIBES DANS L’INCENDIE DE LA MEDINA : Mille promesses, zéro effet

L’OBS – Il y a deux ans que disparaissaient dans un incendie tragique, à la rue 6X19 de la Médina, 8 talibés et une fillette. Après l’émotion qui a suivi ce malheureux évènement, le gouvernement avait annoncé des mesures fermes pour éradiquer le fléau de la mendicité. Mais, à ce jour, rien de concret n’a encore été fait. La faute à un manque criant de ressources financières.
INCIDENT- Neuf enfants dont huit talibés périssent dans un incendie à la Médina
C’était la nuit du dimanche 3 au lundi 4 mars 2013, dans le populeux quartier de la Médina. Alors qu’ils dormaient à poings fermés dans la masure de la rue 6X19 qui leur servait de chambre. Huit talibés ont été surpris par un violent incendie. Un feu assassin et minable qui fera 9 morts. Huit talibés et une fillette de 7 ans périront dans les flammes. Tout serait parti d’une bougie allumée dans une maison en baraque qui contenait 11 pièces. Cet « oubli » d’un colocataire négligent causera une tragédie humaine mémorable. Et à la suite de cet incident malheureux, les sorties condamnant la mendicité « organisée » à Dakar et dans les régions se multiplieront.
ENGAGEMENTS PRIS PAR L’ETAT- Eradication de la mendicité, fermeture des daaras etc.
Parmi celles-ci, celle de l’Etat est encore fraîche dans les mémoires. Au lendemain du drame, le Président Macky Sall, en visite sur les lieux de l’incendie, avait annoncé des mesures très fortes pour mettre un terme à l’exploitation des enfants. Il disait : « Ce drame va nous obliger à intervenir et à identifier partout où ces sites existent qu’ils soient fermés et que les enfants soient récupérés, remis soit à leurs parents, lorsqu’ils en ont la possibilité de garde. Soit l’Etat, lui-même, en ce qui le concerne, gardera ces enfants. » Pour les enfants venus de la sous-région également, il était prévu de les rapatrier dans leurs pays respectifs. Des sanctions très sévères seront également prévues à l’endroit de tous ceux qui, au nom de l’Islam, soi-disant, organisent ces conditions de vie. Aussi le Président Macky Sall préconisait-il l’« organisation de la charité », le soutien aux établissements comme le centre « Guindi » et la fermeture de tout établissement qui ne répondait pas aux normes. « Il faudra aussi saisir tous ceux qui continueraient à exploiter les enfants en les envoyant dans la rue pour mendier. Nous verrons la suite à donner, c’est-à-dire, poursuivre la fermeture des établissements de cette nature. Voir dans la Médina, à la Gueule Tapée et partout ailleurs où de tels sites existent, il faudrait les fermer pour la sécurité des enfants, des populations et pour la dignité humaine tout simplement », terminait-il.

ETAT D’AVANCEMENT DES ENGAGEMENTS- NIOKHOBAYE DIOUF, DIRECTEUR DES DROITS ET DE LA PROTECTION DE L’ENFANT ET DES GROUPES VULNERABLES (DDPEGV)

« Nous faisons face à un problème de budgétisation pour mettre en œuvre le plan d’action d’éradication de la mendicité »
« Après l’incendie, un plan d’éradication de la mendicité avait été élaboré. Et ce plan d’actions suppose la mobilisation de fonds. Nous sommes en train de discuter avec les partenaires techniques et financiers pour mobiliser les sources nécessaires. Mais, nous avions déjà entamé d’autres actions comme la formation et le renforcement de capacités des maîtres coraniques et des acteurs (centre d’accueil et de prise en charge). La modernisation des daaras était également un aspect des engagements que l’Etat avait pris. Et cela a engendré beaucoup de réticences. Nous avons mis en place des cadres de concertation dans 25 départements sur les 45 que compte le Sénégal. Nous avons également programmé une table ronde des bailleurs de fonds ainsi que la cartographie de l’intervention des bailleurs. Nous avons créé un cadre avec les agents du ministère de l’Intérieur pour l’application de la loi. Depuis lors, nous sommes intervenus dans les écoles coraniques afin de les approvisionner en denrées alimentaires, produits d’hygiène et d’assainissement. Nous avons amélioré les conditions de vie et d’apprentissage dans beaucoup de daaras. Depuis 2013, nous avons élaboré un plan d’éradication de la mendicité et ce plan d’actions concernait la construction d’infrastructures modernes, les projets d’accompagnement pour les familles vulnérables, le curriculum des écoles coraniques et l’accompagnement des familles en micro-projets. Le cadre a été créé, mais ce qui bloque la mise en œuvre de ce plan, ce sont les fonds. La loi a été votée pour être appliquée, malheureusement, elle ne l’est pas. Nous faisons face à un déficit de centre d’accueil et de structures adaptées pour recueillir ces talibés. Nous avons fait une cartographie des daaras de Dakar et les régions vont suivre. C’est un processus qui nécessite des mesures d’accompagnement pour arriver à la réalisation effective et l’éradication de la mendicité dans les rues. Le plan d’action devait s’étaler sur 2 ans (2013/2015), mais pour ce qui concerne les actions directes, nous faisons face à un problème de budgétisation. Aujourd’hui, ce sont les ressources financières qui font défaut pour mettre en œuvre ce plan d’action. »
NDEYE FATOU SECK

6 mars 2015 :
http://xalimasn.com/errance-des-enfants-talla-tacle-serigne-daara-parents-et-tuteurs/

Errance des enfants : Talla tacle serigne daara, parents et tuteurs
Au moment où l’Etat du Sénégal entreprend le projet de modernisation des daara, le maire de Thiès annonce un ambitieux programme d’éradication de l’errance des enfants à Thiès.
Le maire de la ville de Thiès Talla Sylla a annoncé hier un important programme de protection et de sécurisation des enfants de la rue, à l’occasion de la cérémonie de lancement de la troisième édition de la campagne « Toms Shoes ». Elle est organisée par la fédération Kajor Janxen en partenariat avec l’Ong Child Fund et consiste à distribuer des chaussures aux talibés et enfants démunis des départements de Thiès et Tivaouane. Ainsi, Talla Sylla a saisi la balle au rebond pour annoncer son désir de mettre un terme et de manière définitive à l’errance des enfants dans les rues, jusqu’à des heures tardives.
‘’Le spectacle de talibés ou jeunes mendiants qui squattent pendant la nuit les abords des stations d’essence, des restaurants ou des hôtels est inacceptable. Cela doit cesser. Il faut que les enfants soient protégés. Pour cela, la municipalité va mettre en place un ambitieux programme que la ville va dérouler en relation avec les autorités administratives et policières pour enrayer ce mal’’. Il s’agit d’opérations de sécurisation au cours desquelles les forces de l’ordre vont ramasser tous les enfants en état d’errance qu’elles rencontreront la nuit.
Après chaque opération, poursuit l’édile de la ville aux deux gares, des visites seront effectuées au niveau des domiciles de chacun de ces enfants pour avoir une idée exacte des conditions de vie de l’enfant et des raisons qui l’ont conduit à l’errance. ‘’Et s’il s’avère que c’est pour des raisons d’impossibilité de prise en charge, le parent ou le tuteur se verra privé du droit de la garde de l’enfant. Car : en réalité et comme disait l’autre : nos enfants ne nous appartiennent pas, ils passent simplement par nous. Par conséquent, nous avons l’impérieux devoir de les protéger’’. La commune, ajoute-t-il, va prendre toutes les dispositions utiles et nécessaires pour trouver un cadre d’accueil adéquat pour ces enfants, en attendant de travailler avec ses partenaires dans la création d’un centre d’accueil approprié.
De son côté, le manager de la fédération Kajor Janxen Alioune Sarr promet de remettre 1000 paires de chaussures à chacune des trois communes de la ville de Thiès et à celle de Tivaouane. Ce qui permettra, selon lui, aux maires de ces collectivités locales, de travailler en relation avec les services de l’action sociale pour déterminer les véritables ayants-droit. Cette campagne de distribution de chaussures va permettre à terme de chausser 200 000 enfants des daara et établissements scolaires. Babou Cissé, président régional des serigne daara et maîtres coraniques, apprécie et est en phase avec le maire de la ville. ‘’Il n’est nullement dit que pour maîtriser le Coran, l’enfant doit mendier. L’Islam plutôt recommande une bonne protection des enfants’’, dit-il.

7 mars 2015
http://xibaaru.com/exclusivites/le-president-trinque-en-bordure-de-mer-les-enfants-du-pays-souffrent-et-cherchent-a-manger/

Le Président trinque en bordure de mer…Les enfants du pays souffrent et cherchent à manger
Une honte pour un pays où le président ne se soucie guère de ses administrés. Il trinque dans son Palais alors qu’à 700 kms de lui, des enfants cherchent à manger dans une poubelle. Vous direz que ce phénomène a lieu dans toutes les villes du pays. Certes !
Mais pourquoi aller jusqu’à Kédougou pour trouver des enfants qui errent dans le rues à la recherche de la bouffe tandis que le président, en bordure de mer trinque avec un de ses amis ? C’est parce que ces enfants de Kédougou ont une particularité. Ils sont d’abord élèves, ensuite « Boudioumane » mais aussi ce sont des enfants travailleurs qui font des minis boulots pour aider leurs parents.
Notre correspondant de Kédougou est allé à leur rencontre. Et ces gosses disent tout le mal qu’ils ont pour se nourrir. Macky doit avoir honte d’être président. Suivez le reportage de notre correspondant…Adama Diaby à Kédougou
Kédougou : Alerte des enfants sont en danger
Pour participer à l’amélioration des conditions de vie de leurs familles, des enfants bravent des dangers en trainant sur les dépotoirs sauvages d’ordures.
Le phénomène « Boudioumane » prend peu à peu de l’ampleur dans la commune de Kédougou. De nombreux enfants trainent sur tas d’ordures à la recherche de ferraille ou d’autres aliments.
« Les enfants viennent fréquemment ici trainer sur les ordures. Ils ramassent de la ferraille et autres objets hors d’usage, .Ils ramassent même à manger (des aliments avariés). Si je regroupe les ordures, ils éparpillent tout sur leur passage. S’ils ne vont pas à l’école, ils passent ici la journée. A beau parler, ils ne respectent pas mes conseils. Et je n’ose pas frapper les enfants d’autrui » s’est plaint Armando Sylla
Les quelques rares enfants trouvés sur les lieux reconnaissent les faits. L’un d’eux a osé témoigner à visage découvert.
« Moi je suis élève en classe de CM2.Nous sommes conscients des dangers qui nous guettent en venant ici .Nous venons ici juste pour ramasser de la ferraille que nous allons revendre au marché de la ferraille. Il faut que nous fassions cela pour soutenir nos parents avec les sous que nous tirons de la vente de la ferraille » a soutenu Boubacar Keita
Reste à savoir si les parents sont réellement conscients de cette situation qui commence à prendre de l’ampleur dans la commune de Kédougou. Sont-ils poussés par les parents à faire cette activité ?

• 8 mars 2015
http://news.adakar.com/h/31737.html

Bissau : un trafic de 54 enfants avec le Sénégal déjoué

Bissau- Les autorités bissau-guinéennes ont empêché le départ pour le Senégal voisin de 54 enfants vraisemblablement destinés à devenir des "talibés", des élèves d’école coranique vivant de mendicité, a appris dimanche l’AFP auprès de la police des frontières.
Les agents de la police et des services d’immigration ont récupéré les enfants, âgés de 5 à 15 ans, près du poste frontalier de Cambadju, à 200 km de Bissau, au moment où ils allaient quitter le territoire, ont précisé des sources concordantes.

"Le trafic se fait souvent avec la complicité des parents. Dans ce cas, ce sont les parents qui tentent de nous persuader de laisser passer les enfants pour assister à une cérémonie de lecture du Coran", a déclaré à l’AFP un policier des services d’immigration à Cambadju, Djamboye Baldé.
"Mais le nombre très élevé d’enfants nous a fait soupçonner un trafic", a-t-il expliqué.
Deux adultes supposés être les accompagnateurs ont été arrêtés mais deux complices ont réussi à prendre la fuite, selon la police.
"Il s’agit d’un trafic d’enfants probablement destinés à un maître coranique", a confirmé Malam Baldé, directeur de la radio communautaire "Wakilare pour l’initiative transfrontalière" qui lutte contre cette pratique.
"Le trafic d’enfants est un véritable problème dans cette région. La plupart des talibés que l’on rencontre dans les rues de Dakar proviennent de cette zone", a-t-il affirmé.
Les enfants ont été regroupés, identifiés puis évacués vers la ville de Bafata, chef-lieu de la région, dans le centre du pays, afin d’être restitués à leur famille, mais 11 d’entre eux se sont échappés, a indiqué à l’AFP un responsable de l’Association nationale des amis des enfants (Amic).
"Nous les avons regroupés au village SOS de Bafata, en attendant de savoir
quelle suite donner à l’affaire. Mais onze enfants ont réussi à fuir", a dit ce responsable sous le couvert de l’anonymat.
La mendicité des "talibés" demeure endémique, malgré plusieurs textes l’interdisant. Au quotidien, ces enfants aux pieds nus et en haillons arpentent la capitale sénégalaise sébile à la main. Ils sont généralement sous la houlette de maîtres coraniques qui les obligent à mendier et à vivre dans des conditions très précaires.
Quelque 30.000 enfants "talibés" sont répertoriés dans la seule région de Dakar, selon une étude de la Cellule nationale de lutte contre la traite des personnes du ministère de la Justice, publiée en avril 2014.
Une bonne partie d’entre eux viennent de pays voisins : Guinée, Guinée-Bissau, Gambie et Mali.

• 10 mars 2015
http://www.gfm.sn/la-situation-des-droits-de-lhomme-reste-preoccupante-au-senegal-andrea-ori/

« La situation des droits de l’homme reste préoccupante au Sénégal » (Andrea Ori)
iGFM – (Dakar) Andrea Ori, est le représentant résident au Sénégal du bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest du Haut commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme. Ce mardi, au cours d’une visite dans les locaux du Gra-Redep (Groupe Agora de Recherche pour l’Education aux Droits de l’Enfant et la Paix), il a fait un réquisitoire sans complaisance sur la situation des droits de l’homme au Sénégal.
Convaincu que les autorités étatiques sont en train de consentir des efforts pour la protection et la promotion des droits humains, il souligne que beaucoup reste à faire. Comme en atteste, dit-il, « le dernier rapport sur les détentions au Sénégal ».
A l’en croire, la situation reste préoccupante, avec les arrestations arbitraires et les longues détentions. Notamment avec des femmes et des filles en état de grossesse et celles qui portent leur enfant dans les prisons. « On peut priver la liberté à un être humain, mais il est inconcevable de lui priver de sa dignité », a déclaré Andrea Ori. C’est à ce titre que le Président du Gra-Redep, Gaspard Onokoko Onsal est d’avis que « l’emprisonnement d’une femme doit être une exception ».
Pis, le représentant déplore le fait qu’au 21esiècle, de jeunes filles subissent l’excision dans certaines contrées du Sénégal. A ce titre, il invite les autorités étatiques à plus d’action pour que pareille situation cesse.
300 000 enfants talibés se baladent quotidiennement dans les rues de Dakar et sa banlieue
« 300 000 enfants talibés se promènent tous les jours dans les rues de Dakar et de sa banlieue », a dit le représentant résident. Chose qui le fait révolter, car, il a laissé entendre que ces enfants ne doivent pas être laissés en rade, au service de personnes malintentionnés. Il a demandé que le Gouvernement mette fin à ces pratiques odieuses en leur faisant bénéficier d’une éduction saine au même titre que leurs frères et sœurs dans les classes de l’école.
A son tour, le patron du Groupe Agora de Recherche pour l’Education aux Droits de l’Enfant et la Paix a montré que son Ong n’a cessé de mener des actions allant dans la formation, la sensibilisation des droits humains dans toutes les régions du pays. Précisément dans les zones où la situation est préoccupante, principalement dans la partie méridionale du pays en proie à un conflit armé et à Kédougou, zone aurifère.
Pour renverser la tendance, Andrea Ori dit rester ouvert à toutes les Ong qui travaillent dans le cadre de la promotion des droits humains, sans oublier les pouvoirs publics. « Nous comptons accompagner l’Etat du Sénégal pour la protection et la promotion des Droits de l’Homme, même, s’il nous avons constaté qu’il est en train de consentir d’énormes efforts en ce sens », a conclu Andrea Ori.
Sékou Dianko DIATTA

• 11 mars 2015

http://www.derniereminute.sn/senegal-voici-la-lettre-que-le-mannequin-fatima-sow-a-adresse-a-macky-sall/

Son Excellence,Monsieur Macky SALL
J’ai l’honneur de vous écrire pour vous faire part de ma vive préoccupation en ce qui concerne la situation des enfants victimes de la mendicité forcée qui errent quotidiennement dans les rues de notre cher Sénégal.
En effet, des milliers d’adultes s’enrichissent indûment sur le dos des enfants et font d’eux des victimes de ce qui est appelé la traite des personnes au regard des conventions internationales ratifiées par le Sénégal et en vertu de la loi du 10 mai 2005 relative à la traite des personnes et pratiques assimilées.
La traite des enfants est devenue une problématique nationale et elle a un impact négatif sur le développement du Sénégal, et particulièrement le PSE, car des centaines de milliers d’enfants sont concernés par ce phénomène.
Force est de constater que le phénomène, loin de se réduire, s’amplifie en dépit des moyens et des actions engagés par l’Etat et ses partenaires internationaux.
Ces enfants constituant le Sénégal de demain, il est de notre responsabilité à tous de les protéger et de leur assurer les conditions optimales pour leur épanouissement.
A l’instar de votre engagement sans faille dans la lutte contre la corruption, je voudrais vous demander de bien vouloir instruire les services du gouvernement pour une application effective et immédiate de la loi de 2005 relative à la lutte contre la traite des personnes.
Nous connaissons votre ambition pour notre Sénégal et nous savons que nous pouvons compter sur vos qualités d’homme d’Etat. C’est pourquoi nous plaçons un réel espoir en vous.
Je vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mon profond respect

• 19 mars 2015 :http://www.seneplus.com/article/faux-d%C3%A9vots

FAUX DÉVOTS

Faire mendier un enfant n’a rien à voir avec une bonne éducation, qui plus est, se réclamant religieuse. Les conservateurs qui défendent ce fléau de nos temps, sont dans la bigoterie et non la dévotion
Deux ans se sont passés, depuis l’abominable incendie qui a emporté la vie de neufs petits mendiants dans une maison de la Médina. La communauté est unanime à constater que rien n’a changé en vue de prévenir une répétition de ce malheur. Bien au contraire, il y a eu recrudescence de mendiants dans les rues de Dakar, malgré la démonstration de compassion des autorités qui avait suivi et l’expression d’une prise de conscience et de responsabilité de leur part.
Il y a quelques jours, un matin de grand froid à Dakar, alors qu’après l’office matinal j’étais à ma fenêtre, à l’étage, observant la ville s’éveiller. Mon attention fut captée par les errances dans la rue d’un tout-petit de l’âge où ma mère ne m’autorisait pas à m’éloigner de son regard, pas même dans l’étroite cour de notre maison. Cet enfant n’avait pas cinq ans et ne savait même pas encore à qui tendre opportunément la main.
En vue du cortège présidentiel qui devait passer plus tard dans la journée pour se rendre à l’aéroport, une voiture pick up pleine de gendarmes vint à se garer le long du trottoir pour y déposer en jalonnement l’un d’eux. Je vis le tout-petit grelottant, s’empresser d’aller lui tendre la main et le gendarme surpris, de lui intimer l’ordre de s’éloigner illico de lui. Il se tourna alors vers deux petits écoliers que leur maman accompagnait à l’arrêt du bus scolaire. Lui, à seulement cinq ans, mal fagoté et pieds nus, un seau en plastique vide au bout du poignet, allant solliciter d’aussi jeunes que lui en tenue d’écolier, sac au dos, en partance pour l’école. J’ai pu mesurer tout le drame qui se jouait sous mes yeux.
Confronté ainsi à l’innocence indiscutable de cet enfant, si tôt dénué du moindre droit, attention et compassion, jeté à peine sevré, pieds et poings liés, aux mains de cupides imposteurs. Avec la kyrielle de zélateurs qui polluent les média pour des causes fallacieuses, qu’est-ce qui fait que ces malheureux innocents n’aient personne pour prendre leur défense ? Pour un drame si évident que celui de ces enfants mendiants, seule la voix des tartuffes qui les exploitent tonne avec un infâme euphémisme sur leur sort, pour mieux le sceller en l’associant à la sacralité des daaras.
Faire mendier un enfant de cet âge n’a rien à voir avec une bonne éducation, qui plus est, se réclamant religieuse. Les conservateurs qui défendent ce fléau de nos temps, sont dans la bigoterie et non la dévotion. A bien les écouter l’on constate que leur argumentaire fourbe est un tissu de déni d’évidences et abus de bon sens, qu’il s’agit de mettre à nu, si l’on veut régler le problème de la mendicité dont ils font leurs choux gras.
Fioritures et faits inopportuns
Prenons l’argument qui donne pour prémisses des faits historiques comme quoi ceux que l’on vénère dans ce pays sont passés par les daaras. Les talibés de ces daaras mendiaient. Alors par voie de déduction, mendier serait une bonne valeur éducative de notre société, à perpétuer. L’imposture consiste à nier toutes spécificités à la mendicité actuelle, avec son cortège de malheurs et, nous faire croire qu’elle est identique dans ses formes et fond à ce qu’auraient vécu tel et tel vénérables dans le passé.
Les talibés mendiants d’aujourd’hui seraient par conséquent les vénérés de demain. L’évidence du contraire de ce qu’ils veulent nous faire croire, illustrée récemment avec la mort tragique dans la Médina des tout-petits, est totalement niée dans ces arguments. Ils ne se fondent que sur des allégations hors propos du genre : « ils veulent éliminer les daaras et nous imposer l’école du colonisateur », « le président est contre l’islam », « sans mendicité on ne s’en sortira pas, à moins que l’Etat ne finance directement les maîtres de daaras », etc.
Darra (rien) et daara
Que de faux dévots veuillent nous faire croire qu’il est absolument nécessaire de faire subir la mendicité à des enfants de bas âge, cela ne m’émeut pas, ils sont dans leur rôle. Mais pour la République le devoir envers ces enfants est de préserver leurs droits et veiller à ce qu’ils ne subissent en toute impunité de préjudices des adultes. La déclaration universelle des droits de l’homme consacre que tous les enfants ont droit à l’éducation élémentaire gratuite. Qu’à huit heures du matin, il y ait plus de tout-petits et d’adolescents qui tendent la main dans les rues de la capitale, que d’écoliers qui vont en classe, est très inquiétant pour l’avenir de ce pays.
Les autorités ne peuvent démissionner devant ce fléau, parce que simplement intimidées par des dévots qui n’entendent par le terme "avenir" qu’une seule chose, l’au-delà. Les attentes de notre nation ne seront satisfaites que si l’État prend ses responsabilités vis-à-vis de ces jeunes qui ont droit à une éducation. Cet Etat n’a pas vocation à nuire à quelque organe du système éducatif que ce soit ce faisant et surtout pas aux daaras. Proclamer que la lutte contre la mendicité des enfants est une atteinte grave à l’enseignement de l’islam dans notre pays, relève d’une duperie grotesque de conservateurs, motivée par la phobie de changement.
L’on a guère plus de foi parce qu’on a été mendiant dans sa vie, non plus ne connait-on mieux le Coran pour ça. A la place d’arguments consistants l’on ne nous sert que davantage d’amalgames, de leurres habituels, de calomnies personnelles et de menaces apocalyptiques. Il faut arrêter. L’État n’a aucun problème avec ceux qui enseignent l’islam, bien au contraire, il cherche à leur faire rattraper le retard qu’ils ont sur l’école française, en proposant une modernisation avec des financements à la clé. Par contre il aurait un problème avec d’obscurs maîtres coraniques, certains bigots, d’autres pédophiles ou trafiquants occasionnels, qui exploitent les enfants et les torturent sous nos yeux.
Comment se fait-il qu’avec tant d’enfants mendiant dans les rues, le spectacle d’enfants assis à psalmodier le Coran sous l’œil d’un maître, soit devenu si rare de nos jours ? Ce paradoxe est révélateur. Il faut sauver ces enfants de la nation. Les honnêtes et sincères Oustaz de daaras sont attendus dans cette lutte contre l’imposture. Un dévot, c’est quelqu’un qui au nom de sa foi, ne transige pas avec la vérité.
iniang@seneplus.com

• 31 mars 2015 :
http://www.leral.net/Tounkara-au-President-Macky-Sall-Vos-trois-ans-de-pouvoir_a140919.html

Tounkara au Président Macky Sall : "Vos trois ans de pouvoir..."

Monsieur le Président de la République,
Vous venez de boucler trois ans à la tête du Sénégal. Votre bilan, comme celui de tous les êtres humains, comporte du bon, du moins bon et du pas bon.
Néanmoins, vos laudateurs vous chantent que votre gouvernance n’est que positive.
C’est la nature du pouvoir d’attirer des gens qui ne gravitent autour de lui que pour gérer leurs intérêts personnels du moment. Ils sont prêts à tout pour avoir un poste et le conserver ou recevoir des prébendes. Dès que vous perdez le pouvoir, ils vous tournent le dos. Vous devez en être convaincu car vous-mêmes chantiez les louanges de Wade quand il vous faisait gravir les échelons du pouvoir.
Un tenant de pouvoir peut être affecté par une maladie fatale : ne vouloir entendre que ceux qui chantent ses louanges et lui disent que tout est positif, qu’il est dans le meilleur des mondes possibles.
Comment votre bilan peut-il n’être que positif alors que nos mentalités sont encore ce qu’elles sont, pas grand-chose n’a changé dans les campagnes, la politique politicienne a largement droit de cité, l’école est en grève, des centaines d’entreprises ferment, la pauvreté a augmenté, des enfants mendient dans les rues qui sont sales ; les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs, les commerçants, les acteurs culturels, les artisans, les industriels, les jeunes attendent encore les 500.000 emplois promis ?
Un homme au pouvoir qui n’aime entendre que ses laudateurs se laisse abuser et est sûr de perdre ce pouvoir.
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de nos sentiments patriotiques.

Mamadou Sy Tounkara, Présentateur de « Senegaal ca kanam »

REVUE DE PRESSE SORTIES VILLAGE PILOTE

• 13 mars 2015
http://www.agendakar.com/webzine/le-dakar-womens-group-fait-son-art-show

LE DAKAR WOMEN’S GROUP FAIT SON ART SHOW !

Le principe de cette exposition, qui en est à sa treizième édition, est de reverser 20% du prix de vente des œuvres à des associations caritatives supportées par le Dakar Women Group, qui interviennent dans les domaines de la coopération de femmes, les écoles, les enfants défavorisés et handicapés.
L’année dernière, le Dakar Women’s Group a ainsi soutenu le Village pilote, plus de dix écoles, un centre pour sourds et muets ainsi que cinq centre d’handicapés, et un centre pour enfants défavorisés.
Espérons que l’exposition de cette année, assez variée pour répondre à tous les goûts en la matière, aura le même succès que celle d’il y a deux ans. En un temps record, la plupart des œuvres avaient été vendues ! Cette exposition a aussi pour but de faire connaître des artistes émergents, inconnus, en les mettant côte à côte avec des grands noms.

• 26 mars 2015 : http://www.isere-solidaires.org/agenda/operation-bol-de-riz-grenoble

Opération Bol de Riz – Grenoble

L’association Village Pilote tient à vous faire part d’un projet important auquel elle participe : "l’opération bol de riz" à l’externat Notre-Dame !
L’association Village Pilote tient à vous faire part d’un projet important auquel elle participe : "l’opération bol de riz".
Cette opération sera réalisée en partenariat avec l’Externat Notre-Dame (l’END), établissement scolaire privé de Grenoble, comprenant des classes de maternelles, primaires, collège et lycée.
L’END réalise chaque année "l’opération bol de riz" afin de soutenir une association. Cette année, les fonds collectés seront reversés à Village Pilote. Le concept est simple : les enfants paient leur repas comme d’habitude et ceux qui le souhaitent ne mangeront qu’un bol de riz. Ainsi, le surplus financier collecté servira à financer les actions caritatives de Village Pilote.
Tous les deux ans, l’END choisit de soutenir une association et de réaliser des actions solidaires pour faire bénéficier l’oeuvre associative. Les professeurs cultivent également l’intérêt pédagogique que renferme ce partenariat de charité. En effet, la logique du développement durable de Village pilote est un thème idéal pour appuyer certains cours dispensés, qui plus est, dans un établissement labellisé "éco-responsable" tel que l’END.
Divers projets sont déjà envisagés (échanges de dessins avec les enfants de primaire, tournoi de rugby...) afin d’allier la convivialité et la jeunesse au coeur d’un projet humain de générosité et de partage.
CONTACT TÉLÉPHONIQUE : 04 76 86 68 10

• 26 mars 2015
http://www.rhone-solidaires.org/thematiques/solidarite-internationale
Tenue d’un stand Village Pilote lors des concerts respectifs de Pigalle, du Collectif 13 et de SOOMT

L’Antenne Village Pilote Rhône-Alpes a eu le plaisir, grâce à son partenaire musical Mediatone, de tenir un stand lors du concert de Pigalle le Samedi 21 Mars ! Elle a également pu être présente lors du concert de SOOMT, L’ENTOURLOUP et LMK ce Samedi 28 Mars.
Le Samedi 21 Mars au soir, à la MJC O’Totem de Rillieux La Pape, L’Antenne Village Pilote Rhône-Alpes a eu le plaisir, grâce à son partenaire musical Mediatone, de tenir un stand lors du concert de Pigalle précédé par Omar et son Accordéon, musiques pleines d’atmosphères et d’histoires. Notre ambassadeur musical Sir Jean était également présent ! Au programme, un stand coloré à l’entrée de la MJC et 5 litres de Bissap qui ont ravi les papilles. Ce fut l’occasion de faire de nouvelles rencontres et sensibiliser le public rhonalpin à la problématique des enfants des rues de Dakar et à nos actions sur la région rhônalpine. Notre boutique solidaire était aussi mise en place avec cartes postales, calendriers et sachets de bissap. Merci à Mediatone et à la MJC !
Ce fut à nouveau une soirée pleine de bonne humeur et de dynamisme ce Samedi 28 mars au CCO Villeurbanne lors du concert de SOOMT, L’ENTOURLOUP et LMK, où Mediatone offrit une nouvelle fois à l’Antenne de tenir un stand à l’entrée tout le long de la soirée. Notre bissap y rencontra un franc succès !

• 30 mars 2015
https://www.youtube.com/watch?v=nVyPuzq3aeU

31 mars 2015
http://www.senegal-rugby.com/EVENEMENT-Inauguration-du-stade-Guedel-Ndiaye-du-tremplin-village-pilote_a723.html

Inauguration du stade Guédel Ndiaye du tremplin village pilote
Le président de la Fédération Sénégalaise de Rugby, Guédel Ndiaye, a inauguré ce dimanche 29 Mars le stade de rugby du tremplin village pilote à Deni Birame Ndao.
L’ONG village pilote qui depuis 21 ans œuvre pour les enfants défavorisés du Sénégal a organisé le dimanche 29 Mars son 6e tournoi du Lac Rose.
A l’issu du tournoi, une cérémonie a été organisée pour l’inauguration du stade Guédel Ndiaye du tremplin village pilote à Deni Birame Ndao.
Le président de la FSR a ainsi symboliquement posé la première pierre d’un stade qui devrait voir le jour dans un futur que l’on espère proche.

Loic Tréguy, le directeur exécutif de l’ONG village pilote, a ainsi rappelé lors de son discours que : "Guédel a toujours été un soutien de l’ombre du village pilote, et que si aujourd’hui il y a du rugby au Sénégal et au village pilote, c’est grâce à lui."
Il a également souligné, non sans humour, que si le stade n’en était qu’à sa première pierre, il avait "bon espoir que celui-ci voit prochainement le jour, puisque après tout, à l’endroit du tremplin, il y a 20 ans, il n’y avait rien."
Il a conclu qu’en plus de la pose de la première pierre du futur stade Guédel Ndiaye de Deni Birame Ndao, un partenariat avait été établi avec le centre sportif de Dakar Sacré-Coeur, dont le manager général Matthieu Chupin était aussi présent à la cérémonie.

L’expertise de ce centre sportif dans la création de stade avec terrain synthétique est reconnue et le village pilote souhaite profiter des savoirs faire de DSC, tout comme eux souhaitent profiter des savoirs faire du village pilote dans l’encadrement des jeunes.
En effet, la volonté du village pilote est d’avoir un stade avec une pelouse synthétique comme sur les terrains de Dakar Sacré-Coeur. Mais au-delà de cela, c’est une vrai infrastructure sportive qui est envisagé, avec des tribunes et vestiaires pour accueillir dans les conditions les meilleures des matchs de rugby au tremplin du village pilote.

De son côté, le président Guédel Ndiaye s’est dit "honoré" d’avoir un stade à son nom, et a souligné avec son humour habituel que"d’habitude, on donne le nom d’une personne décédée aux infrastructures sportives" et qu’il espère "ne pas encore en être là".
Guédel a ensuite rappelé que lorsque l’on nommait un stade avec le patronyme de quelqu’un c’était pour que les sportifs qui l’utilisent s’inspirent des vertus de cette personne.
Il a modestement ajouté qu’il ne pensait "pas encore avoir les vertus nécessaires pour être un modèle" mais qu’il espérait "que bientôt [il] les aurait, et qu’en attendant, les jeunes du village pilote ne s’inspirent pas de ses nombreux défauts."

Loic Tréguy, Guédel Ndiaye, et Matthieu Chupin ont conclu cette cérémonie par la pose des premières pierres du futur stade Guédel Ndiaye.

La FSR.

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